dimanche 16 décembre 2007

for god's sake fuck this fucking shit

Il ne m'arrive que des pépins regrettables dans ma vie en ce moment, que je n'ai pas spécialement envie d'exposer ici.
Une grande lassitude s'est emparée de moi depuis quelques semaines, et je sens qu'elle gagne de plus en plus de terrain. Elle est beaucoup plus puissante qu'auparavant, et franchement c'en est absolument terriffiant.
La seule chose qui me fasse passer le temps est l'écriture de nouvelles et de poèmes. J'ai écrit 12 nouvelles de longueur différente et 33 poèmes en l'espace de 2-3 mois, dont plus de 20 écrits du début du mois de novembre jusqu'aujourd'hui.
Je continue encore à écrire, mais cette écriture ne me procure plus autant de plaisir qu'il y a 2 mois. J'en ai putain de marre de ma vie merdique où chaque chose que je fais n'est qu'un succession de déceptions.
Il est certain que ça ne va pas continuer comme ça éternellement. J'en ai rien à foutre que cet article soit lu, mais je suis sûr que certaines personnes comprendront le sens de cette phrase, il suffit de chercher.

Je devais NORMALEMENT aller chez Kirumi ce Noël, mais impossible, à cause des parents, et de la famille de Kirumi, je ne leur en veut pas non plus, mais ça m'empêchera de passer un peu de bon temps et de me calmer pendant ces quelques jours.

Autre chose, théoriquement, si j'ai bien tout pigé, ma famille veut me faire passer un test de QI pour voir si je ne suis pas un surdoué (ça ce saurait).
Effectivement je n'en ai absolument rien à carrer des cours, je m'emmerde en permanence, je fais toujours autre chose, j'ai des notes moyennes sans RIEN foutre, mais quand même, je trouve ça d'un ridicule pas possible.
Je me suis attiré les foudres de mes profs lors du conseil de classe, disant que je ne foutais rien (ce qui est vrai) et que je m'en fichais éperduement des cours. J'aurais voulu leur dire que je me fous carrément de ma vie, c'aurait été plus court et plus direct, et comme ça ils auraient compris.
D'ailleurs, les relations avec les gens de ma classe se dégradent au possible, et je reste planqué dans mon coin en ne disant plus rien.
Je m'éteinds, un peu comme l'an dernier. Nous (enfin les gens de la classe) avaient organisé un marché de Noël pour financer le voyage que nous allons faire à Paris, et j'avais ardemment contribué à l'élaboration des produits que nous allions vendre. Donc, après la vente (je tenais un stand avec deux filles, je dois préciser), j'ai demandé combien d'argent nous avions collecté, et là la réponse crue : "Qu'est-ce que ça peut te faire, t'étais même pas là."
Je vois que l'escamotage que je suis en train de créer, et de subir en passant, commence à porter ses fruits. La prochaine fois je sécherais même les cours, on ne se rendra même pas compte que je ne suis pas là.

Tout ça pour dire que je vais mal, et que la merde noire dans laquelle je patauge depuis la 6ème me gave au possible et se renforce jour après jour dans cette vie merdique.
Si tout pouvait être plus facile, ce serait bien mieux.

mardi 11 décembre 2007

so i heard u liek mudkipz

Allons-donc ! Voilà un paumé sur mon blog !
Ce gars là ne sait même pas pourquoi il est ici
Il est sur ce truc qui présente ma vie pourrie
Alors qu'il y a plein de blogs analogues !

Mais non, ce lurker a choisi cette daube
Hantant le blog jusqu'à pas d'heure
Drainant la BP de Google et de ses serveurs
Visitant le site même avant l'aube

Merci de ces visites, même si les votes
C'est du n'importe quoi, et que ma vie
On s'en fout mais royalement, aussi

J'espère que votre plaisir vous botte
Et que vous vous fendez la gueule par terre
À lire ces articles de merde sur ma vie amère.

mardi 4 décembre 2007

Les blocus c'est marrant, en fait !

Hé oui, avec la réforme universitaire, dont déjà je n'ai absolument rien à faire, même si le texte de loi est quand même inquiétant, il y a eu pas mal de bordel devant mon lycée.

Le premier jour c'était sympa, y'avait pas trop de problèmes, ça baignait quoi. Mais alors le deuxième, c'était vraiment l'anarchie !
J'arrive à 7h50 devant mon lycée, y'a une foule immense, des CRS devant la porte, toussa. J'me dis que je vais me démerder pour rentrer ; ERREUR LOL !
Ces sales connards de branleurs de bloqueurs (ceux qui s'en foutent et qui veulent seulement louper les cours quoi) empêchent de passer tous les lycées, et leur "leader", une pute teinte en rouge (c'est très moche sur elle) gueule : "AZY LES LAISSEZ PAS RENTRER ROFLMAOMFGTFO !"

Donc, il a fallu jouer des coudes et pousser des mecs contre les murs pour pouvoir rentrer, seulement pour 4 heures de cours à seulement 9 personnes. Surtout qu'en plus, quand on quitte à 12h et qu'on reprend à 15h et que personne peut vous ramener et que la bouffe du lycée est infecte, y'a pas d'autre solution que d'aller à la boulangerie du coin.
Je sors donc sans trop de difficultés, mais c'est pour re-rentrer que c'est vraiment le bordel. Les mecs qui rentrent en cours sont hués, et sont pour la plupart traités de "fascistes", mais putain, c'est leur droit d'aller bosser, merde !

Enfin bref, tout ça m'a quand même permis de devenir un peu plus proches avec des gens avec lesquels je parlais assez peu en dehors des cours, et de surtout voir qu'avec tout un groupe de filles j'ai les mêmes centres d'intérêt (rock violent, poésie, romans/nouvelles d'horreur, mangas, toussa).

Donc finalement, les blocus c'est chiant, mais c'est cool en même temps, dingue hein ?

Mon lycée vendredi matin (la photo est pas très bien cadrée, y'a 2-3 fois plus de peuple à gauche).